Al la enhavo

Utiliser un singulier avec un sens pluriel ? et une histoire de possessif, ou non...

de Leonez, 2011-septembro-17

Mesaĝoj: 5

Lingvo: Français

Leonez (Montri la profilon) 2011-septembro-17 20:05:30

Dans le livre que je suis en train de lire il y a plusieurs phrases où l'esperanto utilise le singulier alors qu'en français on mettrait un pluriel, par exemple :"Kion vi timas? Neniam mi prenas la virinon sen konsento" soit : "de quoi avez-vous peur, je ne prends jamais LES FEMMES contre leur gré" ou "UNE FEMME contre SON gré". J'aimerais savoir si c'est spécifique à l'espéranto ou si c'est parceque l'auteur est russe (Varankin) et qu'en esperanto on respecte dans ces cas-là le patron de la langue d'origine ?
De même en français on dit "pour ma femme"et en esperanto "Al la edzino", ou des phrases de ce type où le possessif n'est pas utilisé pour les parents, époux et autres personnes de la famille ou amis, je crois, y a t-il une règle qui parle de ça ?
Désolée, je ne sais pas comment formuler ma question avec des termes plus grammaticaux ! Il me semble que ces usages font beaucoup dans la couleur de la langue, à moins qu'ils donnent une impression de vieux ?
Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué ou entendu parler de ça ?
Merci d'avance !

jan aleksan (Montri la profilon) 2011-septembro-17 21:51:08

Leonez:Neniam mi prenas la virinon sen konsento" soit : "de quoi avez-vous peur, je ne prends jamais LES FEMMES contre leur gré" ou "UNE FEMME contre SON gré".
C'est bien possible que le fait que la personne soit russe joue un role: Les slaves ont du mal à différencier les pronoms définis et indéfinis, et par conséquent ont des difficulté avec "la". Peut-être qu'ici la phrase sous entendu est "Neniam mi prenas virinon sen konsento", "jamais je ne prends une femme sans son consentement".
BOn j'ai pas trop répondu à la question. Mais à mon avis l'usage du singulier au lieu du pluriel n'est pas si répandu.
Par contre le deuxième point j'ai pas compris. Un exemple stp.

Tjeri (Montri la profilon) 2011-septembro-18 06:03:01

C'est un usage assez rare en espéranto, mais néanmoins accepté.
C'est comme en français quand vous dites: le chien est le meilleur ami de l'homme. C'est équivalent à: les chiens sont les meilleurs amis des hommes.

Leonez (Montri la profilon) 2011-septembro-19 11:41:24

Merci pour vos réponses. Voici des exemples du 2ème type, toujours du même livre :
"Haltu, Ivagin! Mi aĉetos al la filino donacon por adiaŭo!" (...)
"Nu, denove li haltis! Ha? — miris Ivagin.

— Jen la galantoj!.. — konfuzite ridetis Vitalij.

— Ha?

— Ke aĉeti...

— Al kiu?..

Vitalij mallevis la kapon, kvazaŭ estus al li honte.

— Al la edzino!"
Je trouve ça bizarre qu'il n'y ait pas de possessif (ou un terme dédié) pour "ma femme, ma fille"... est-ce la règle pour l'esperanto ? et sinon, dans ces 2 cas, si j'utilise ces formes comme le fait Varankin, est-ce que ça va donner une coloration russe à mon esperanto ? ou une impression de vieil esperanto ? ... ou autre !

Tjeri (Montri la profilon) 2011-septembro-19 18:01:20

Cet usage de l'article au lieu du possessif est, par contre, très courant.
En français aussi d'ailleurs: j'ai mes clefs dans le sac, au lieu de dans mon sac, j'ai le dos qui me gratte, au lieu de mon dos...
Même pour des gens: le voisin me casse les pieds, le prof de breton se trompe, au lieu de mon voisin, mon prof.
C'est finalement plutôt le français qui est bizarre en refusant cet usage pour les proches... non?

Reen al la supro