Mesaĝoj: 7
Lingvo: Français
hermeso (Montri la profilon) 2011-junio-18 06:25:13
Hermeso dit: "Hors les études sur l'apprentissage et globalement dont la psyché en est l'étude, sont les études qui restent toujours à prendre avec des pincettes. C'est à dire que ce sont des étude dont certaines variables comme la motivation ne peuvent être prises en compte ou quantifiés."
Jan répond: "ça aussi c'est faux. C'est possible mais c'est pas simple. Pour cela il faut se baser sur des analyses de type régression linéaire, régression logistique, etc. Dans le cas d'une analyse sur l'apprentissage d'une langue, il faut constituer une base de données rassemblant les informations nécessaires (des exemples aux hasard: age, sexe, origine sociale, notes dans les autres matières, etc), construire un modèle sur la base d'hypothèses et identifier l'effet de chacun de ces éléments. Reste alors ce qui n'est pas directement mesurable. Si l'échantillon est suffisamment homogène, l'essentiel de l'influence de ces éléments non mesurables sur l'apprentissage sera régi essentiellement par la motivation."
Comment peut on prendre en compte quelque chose quand celui ci n'est pas quantifiable? Comment l'intègre tu alors dans l'étude Sachant que tu dis toi même que ce qui n'est pas directement mesurable n'est pas pris en compte . Donc ce type d'études est à prendre avec des pincettes
Donc je ne comprend pas pourquoi tu dis que je dis faux, alors que tu dis exactement la même chose.
Ensuite, sur les mesures quantifiables, malheureusement, ce que j'ai constaté presqu'à chaque fois, c'est que les études se limitent dans des limites biens précisent, or ces limites sont souvent trop rigides. Par exemple il existe différentes méthodes d'apprentissage, dans une étude, on ne prendra qu'une seule sorte de méthode. Or on sait que chacun n'apprend pas forcément par la même méthode. ce qui fait que tous les quatre matins, on nous sort une étude qui démontre une méthode d'apprentissage révolutionnaire, qui en fin de compte se casse la figure statistiquement comme toutes les précédentes.
Ce que je veux dire, c'est qu'entre la théorie et la pratique des études d'apprentissage, il existe un énorme fossé
hermeso (Montri la profilon) 2011-junio-18 06:31:53
"- L'évaluation de l'évènement est subjective: c'est justement le problème lors des évaluations d'apprentissage, elles sont toujours subjectives, car elles ne peuvent quantifier la notion de motivation"
Jan dit:
"Oui mais bon si tu t'observes toi même c'est n'importe quoi. Les scientifiques, même s'il s'agit d'un évènement subjectif suivent une procédure rigoureuse et scientifique pour que l'étude soit valide."
Je ne voulais pas parler d'une évaluation sur soit même, mais quand on évalue sur quelqu'un d'autre
Moi je dirais, pour que l'étude soit la plus valide possible
hermeso (Montri la profilon) 2011-junio-18 07:13:21
"Je reprend chacun des points:
- un seul individu : tout à fait, mais l'argument étant au départ de dire que l'esperanto est plus facile que l'anglais, s'il existe un seul contre exemple l'argument de départ est faux"
Jan dit:
"Pas du tout, ça ne prouve rien. L'observation d'un évènement ne veut pas dire que cet évènement est la règle. Il faut observer un plus grand nombre d'individu. Tu as appris l'Eo et apparemment tu n'es pas satisfait. Peut-être pour une raison x ou y ton expérience est différente de la majorité."
Si l'on dit que " l'esperanto est plus facile que toute autre langue" que je donne un exemple en dehors de cette affirmation , j'invalide cette affirmation. Après bien sûr, on peut s'amuser à faire des moyennes
jan aleksan (Montri la profilon) 2011-junio-18 10:53:39
Comment peut on prendre en compte quelque chose quand celui ci n'est pas quantifiable?"On utilise un ou plusieurs 'proxy', c'est à dire des observations objectives qui rendent compte de phénomènes subjectifs. Dans le cas de la motivation, ça peut être par exemple le nombre d'heures passées à étudier.
A défaut on peut demander au sujet de placer sur un echelle de 1 à 5 son niveau de motivation, relativement aux autres sujets étudiés, ou bien ordonner selon l'ordre de préférence les sujet étudiés. Évidemment c'est plus subjectif, mais c'est pas pour ça que ça n'a aucune valeur. En particulier, le fait d'ordonner à du crédit, car il est plus facile de dire en tout objectivité "je préfère ça à ça", plutôt que simplement "je suis motivé dans ça" ou "je suis bon dans ça".
Si l'on dit que " l'espéranto est plus facile que toute autre langue" que je donne un exemple en dehors de cette affirmation , j'invalide cette affirmation. Après bien sûr, on peut s'amuser à faire des moyennesLes moyennes (et leur variance) c'est pas pour faire mumuze. Même en physique et chimie il peut y avoir des observations extrêmes qui, selon ta logique, invaliderait l'étude. Si ça ce trouve tu est le seul parmi des mill[iers][ions].
PS: Je m'appelle Aleks (oui, encore un autre). 'Jan' c'est du toki pona, et ça veut dire homme/monsieur, et précède tout nom de personne.
hermeso (Montri la profilon) 2011-junio-18 11:38:30
Oui je vais encore chiant et pinailleur, mais c'est comme cela. L'exemple du nombre d'heure n'est pas bon, car d'une part on ne comptabilisera pas celles qui ou la personne s'amuse à utiliser la langue en dehors du cours, quand par exemple il lit un livre. Et d'autre part on peut très bien travailler pendant une heure avec une motivation tellement faible que l'on ne retient rien.
"A défaut on peut demander au sujet de placer sur un echelle de 1 à 5 son niveau de motivation, relativement aux autres sujets étudiés, ou bien ordonner selon l'ordre de préférence les sujet étudiés. Évidemment c'est plus subjectif, mais c'est pas pour ça que ça n'a aucune valeur."
Je ne dis pas que cela n'a aucune valeur. Je dis que c'est à prendre avec des pincettes. Et qu'au final c'est très secondaire
"Les moyennes (et leur variance) c'est pas pour faire mumuze. Même en physique et chimie il peut y avoir des observations extrêmes qui, selon ta logique, invaliderait l'étude. Si ça ce trouve tu est le seul parmi des mill[iers][ions]."
Dans le cas des apprentissages, si, c'est plus pour épater la gallerie
jan aleksan (Montri la profilon) 2011-junio-18 12:32:09
hermeso:on est d'accord, j'ai dit que c'était pas quelque chose de simple
Je ne dis pas que cela n'a aucune valeur. Je dis que c'est à prendre avec des pincettes. Et qu'au final c'est très secondaire
hermeso:Ah. Bon. De mon point de vue c'est le niveau 0 de toute étude scientifique digne de ce nom. Manifestement on a pas les mêmes valeurs.
Dans le cas des apprentissages, si, c'est plus pour épater la gallerie
hermeso (Montri la profilon) 2011-junio-18 13:42:21
Je suis pas sûr de comprendre. Moi c'est ce que je vois chaque jour. En pratique la statistique des apprentissages ne sert à rien, si un gamin n'a pas la motivation ou peu de motivation,on n'aura quelque soit la méthodes que l'on veut, une progression inexistente ou lente.
Au mieux elles permettent de comparer les méthodes en elles pour savoir laquelle semble être la plus éfficace, ce qui fait que l'on a plusieurs supports au choix, et dont d'en trouver un qui aura peut être la propriété de motiver