Mesaĝoj: 2
Lingvo: Français
Altebrilas (Montri la profilon) 2012-septembro-14 09:33:22
Aleks_75 (Montri la profilon) 2012-septembro-14 19:21:48
Altebrilas:Article dans le TelegrammeFinistère
Fukushima. Jasuo Hori raconte l'après catastrophe en esperanto
14 septembre 2012
Le 11mars 2011, dans la ville de Gunma, au Japon. Jasuo Hori est dans un bureau de poste, lorsque la terre tremble. Les secousses sismiques, Jasuo connaît. Dans cette région, elles sont fréquentes. Mais cette fois-ci, la terre va trembler durant de très longues minutes... Jasuo s'abrite sous une table. «Ce tremblement de terre était bien plus important que d'habitude. J'ai pressenti que quelque part dans le pays, il devait se passer quelque chose de grave...».
«Une manière de me sauver»
Jasuo ne se trompe pas. Ce séisme déclenche un tsunami sur le littoral nippon. À Fukushima, la centrale ne résiste pas. Le Japon s'apprête à vivre le plus grave accident nucléaire depuis Tchernobyl. Tout un pays est sonné. Jasuo le premier. Ce professeur d'anglais à la retraite décide de raconter ce qu'il se passe, via des messages rédigés et envoyés quotidiennement à la communauté espérantiste mondiale. «C'était ma façon d'apporter mon soutien aux victimes du tsunami et de la catastrophe nucléaire. C'était aussi une manière de me sauver, de trouver un sens à ma propre vie après ce drame...», confie Jasuo Hori. Du 11mars 2011 à ce jour, il a ainsi transmis 126 messages aux espérantistes du monde entier. Et en retour, Jasuo a reçu des messages d'une quarantaine de pays. Il interviendra à Saint-Brieuc, ce soir, en compagnie d'un autre espérantiste japonais, Toshinobu Arai, pour raconter l'après Fukushima. Et n'allez pas croire que cette région est devenue un «no man's land». Si une zone de 20km autour de la centrale a été évacuée, beaucoup de Japonais vivent encore dans cette région. «Les autorités font tout pour montrer que l'on peut nettoyer.» Des tonnes de terres radioactives ont ainsi été enlevées. «Mais les gens ne sont pas dupes», lâche Jasuo, qui affirme que «l'État fait le maximum pour faire oublier la catastrophe, afin de sauver l'économie nucléaire». Sans trop de succès. Car, «aujourd'hui, il y a un rejet massif de l'énergie nucléaire». Pratique Conférence, en espéranto, ce soir, 20h30, à l'université Mazier, à Saint-Brieuc. Traduite en français. Gratuit.
Arnaud Le Hir
Tags :
Pollution fukushima Jasuo Hori conférence tsunami séisme radioctive terre messages espéranto _espérantiste Saint-Brieuc