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opajpoaj (Zobraziť profil) 31. júla 2017 20:46:26
— Si les Enax-Skodahs chrysostomes étaient ce qu'ils devraient être, soûlaient encore d'aimables gosses d'un monde parallèle leur aprébendé précepteur Z., est-ce qu'ils seraient alors plus policés à l'endroit de leurs Crocsans lobotomes* ?
— Bien sûr, crocodila-t-il itou, toujours affable. Si les Enax-Skodahs chrysostomes n'étaient pas viandes creuses oncques autorepues, ils feraient bâtir pour leurs Crocsans lobotomes, un peu partout sur l'unique et ultime bonne huitième partie de leur boule, et à distance raisonnable les unes des autres, des cités aérées, avec dedans toutes sortes de nourritures végétaliennes, locales et donc frugales. Ils s'évertueraient à garantir aux quiètes cités eau fraîche fleurant l'orgeat et air pur raisonnablement iodé, et d'une façon générale, ils prendraient toutes sortes de dispositions sanitaires, bien avant que quelque péril n'urgeât. Et si, par exemple, un Crocsans lobotome se retrouvait accidentellement sans toit, c'est au bénéfice de ce dernier qu'un Enax-Skodahs chrysostome qui n'a de toute manière pas le don d'ubiquité se dessaisirait de l'une de ses retraites séance tenante. Afin que les Crocsans lobotomes ne devinssent point trop euphoriques à l'instar des Enax-Skodahs chrysostomes fourvoyés dans leurs raouts, il n'y aurait guère de puériles ribouldingues : les temps maudits des faciles abcès de fixation et des infantilisations planifiées, entre autres les jeux de baballes ou de bouboules de loto, les grands-guignols tauroboliques, les déduits pléonexiques – tous passe-vie égaux par ailleurs pour des criquets processionnaires – tamagotchiques, cynégétiques, olympiques, ithyphalliques, festivaliers, halieutiques, gastronomiques, cosmétiques, éthyliques, informatiques, ergomaniaques (!), thébaïques, téléphagiques, oniomaniaques... seraient bien révolus. Naturellement les écoles, pour tous les âges, champignonneraient dans ces cités fédérées. Dans icelles, les Crocsans lobotomes apprendraient non pas comment on ruine d'autres Crocsans lobotomes dans la guerre économique, mais à ne plus se complaire aux ombres chinoises projetées sur les parois de leurs pénates par leurs plats téléviseurs coréens ou d'ailleurs. L'essentiel serait bien sûr la formation à la sapience des Crocsans lobotomes (et des Enax-Skodahs chrysostomes !). La quasi-sacerdotale oblativité post-captative des Enax-Skodahs chrysostomes dispensant tout leur savoir auprès des Crocsans lobotomes et le fécondant auprès des mêmes (foin du trivial ante mortem mécénat censément philanthropique) magnifierait leur monde dont la première vertu éducative serait ... la désobéissance par la pensée libre. Comme leurs mentors et parangons, les Crocsans lobotomes devraient surtout se garder de toute tentation autocratique, et si l'un d'eux trahissait des penchants monopoleurs, en avertir aussitôt les Enax-Skodahs chrysostomes. Si les Enax-Skodahs chrysostomes étaient vraiment des citoyens, ils ne se feraient naturellement plus la guerre – pour conquérir des cités étrangères et des Crocsans lobotomes étrangers – puisqu'ils n'auraient plus besoin de soudards. Ils ne feraient pas davantage la paix pour se reproduire de façon exponentielle et connaître le sort des hommesters tournant sans fin sur et au-dessus de leur roue-boule planétaire. Mais la paix, fruit de la sapience, ils la répandraient incontinent par le zèle de leurs Crocsans lobotomes. Ils enseigneraient, aux sons de "la Ballade des gens qui sont nés quelque part", qu'entre les myriades de Crocsans lobotomes des pléiades d'Enax-Skodahs chrysostomes n'existent que quelques dissemblances dues aux contingences. Les Crocsans lobotomes, expliciteraient-ils, sont, comme chacun sait, dotés d'une parole versicolore mais dénués de xénolalie, et s'ils s'entretiennent habituellement dans telle langue maternelle en leur cité propre, ils se devraient dorénavant d'utiliser le truchement linguistique éprouvé pour communiquer antichthonement en conspuant leur tohu-bohu babélique savamment entretenu pendant des siècles par les chiées d'Enax-Skodahs chrysostomes qui se sont succédé et très longtemps perpétués, sabres ou dents au clair. À chaque Crocsans lobotome qui, philanthrope tartufe, aurait apporté moult pierres à l'édifice homaraniste (v. ci-derrière) où les vies font chorus, les Enax-Skodahs chrysostomes octroieraient une maousse décoration en chocolat et conféreraient le titre de l*-c* de p*, pour lui rappeler que l'humilité va de pair avec le désintéressement. Si les Enax-Skodahs chrysostomes n'étaient pas des sépulcres blanchis, il y aurait naturellement chez eux un art sans le moindre caractère sacré. Il y aurait ainsi des tableaux épiciers où les artéfacts "historiques", "mythiques", tant des Crocsans lobotomes que des Enax-Skodahs chrysostomes seraient représentés en couleurs tape-à-l'œil, la désacralisation allant de conserve avec la démystification. Ces tableaux appelleraient par leur mauvais goût la critique de bien des commémorations aux solidarités retrouvées mais d'emprunt. Pendant que l'oxymorale 'égalité des chances' s'oblitèrerait, les théâtres montreraient comment les Enax-Skodahs chrysostomes et les Crocsans lobotomes rivaliseraient de confraternité et particulièrement envers les moins fortunés d'entre eux. Il y aurait donc aussi une forme de religion, l'homaranisme (v. ci-devant), si les Enax-Skodahs chrysostomes entendaient raison. Elle fulminerait que les Crocsans lobotomes au même titre que les Enax-Skodahs chrysostomes n'ont sempiternellement vraiment vécu que dans le présent, et qu'il sera à jamais insane d'hypothéquer sa vie présente à essayer d'en gagner une ... hypothétique ! Du reste, une chose – la dissemblance – cesserait forcément, quand, par les vertus conjuguées de l'instruction et d'une accommodante tierce langue commune offrant l'immédiate bonne intelligence, les Enax-Skodahs longtemps lobotomisés dans leur suffisance solaire ne seraient plus que des mec pluribus pares à l'avenant des Crocsans aujourd'hui toujours murés dans leur sourde vassalité morose. Finies alors les compétitivités échevelées pour des croissances promises durables, finies alors les ribotes où l'on oubliait déjà les lendemains qui déchanteraient... Bref, bouillirait alors dans le monde de ces ci-devant contendants désormais étiquetés ESs&Crocs l'idée interne conspiratrice de la vie bientôt peut-être possiblement unanime ... Restons prudent !
* lobotome : au cerveau capitonné en 4 cases : quand trois ne gardent que des échos de réclames, d'injonctions diverses comme "Profitez !", "Buvez !", "Courez !", "Bossez !", "Dormez !", "Priez !", la quarte peut être lestée d'une petite grosse¹ de caractères, lesquels, ordonnés par écholalie stochastique permettent une bribe d'expression personnelle au moins aussi complexe que celle des piafs. Chez les Skodahs, les cases multiples et interchangeables du cerveau ne résonnent que du seul apophtegme : "Enrichissez-vous !"
¹ deux petites grosses, depuis ce début de novembre 2017
Le texte de B. Brecht n'est pas ici, mais...
— Bien sûr, crocodila-t-il itou, toujours affable. Si les Enax-Skodahs chrysostomes n'étaient pas viandes creuses oncques autorepues, ils feraient bâtir pour leurs Crocsans lobotomes, un peu partout sur l'unique et ultime bonne huitième partie de leur boule, et à distance raisonnable les unes des autres, des cités aérées, avec dedans toutes sortes de nourritures végétaliennes, locales et donc frugales. Ils s'évertueraient à garantir aux quiètes cités eau fraîche fleurant l'orgeat et air pur raisonnablement iodé, et d'une façon générale, ils prendraient toutes sortes de dispositions sanitaires, bien avant que quelque péril n'urgeât. Et si, par exemple, un Crocsans lobotome se retrouvait accidentellement sans toit, c'est au bénéfice de ce dernier qu'un Enax-Skodahs chrysostome qui n'a de toute manière pas le don d'ubiquité se dessaisirait de l'une de ses retraites séance tenante. Afin que les Crocsans lobotomes ne devinssent point trop euphoriques à l'instar des Enax-Skodahs chrysostomes fourvoyés dans leurs raouts, il n'y aurait guère de puériles ribouldingues : les temps maudits des faciles abcès de fixation et des infantilisations planifiées, entre autres les jeux de baballes ou de bouboules de loto, les grands-guignols tauroboliques, les déduits pléonexiques – tous passe-vie égaux par ailleurs pour des criquets processionnaires – tamagotchiques, cynégétiques, olympiques, ithyphalliques, festivaliers, halieutiques, gastronomiques, cosmétiques, éthyliques, informatiques, ergomaniaques (!), thébaïques, téléphagiques, oniomaniaques... seraient bien révolus. Naturellement les écoles, pour tous les âges, champignonneraient dans ces cités fédérées. Dans icelles, les Crocsans lobotomes apprendraient non pas comment on ruine d'autres Crocsans lobotomes dans la guerre économique, mais à ne plus se complaire aux ombres chinoises projetées sur les parois de leurs pénates par leurs plats téléviseurs coréens ou d'ailleurs. L'essentiel serait bien sûr la formation à la sapience des Crocsans lobotomes (et des Enax-Skodahs chrysostomes !). La quasi-sacerdotale oblativité post-captative des Enax-Skodahs chrysostomes dispensant tout leur savoir auprès des Crocsans lobotomes et le fécondant auprès des mêmes (foin du trivial ante mortem mécénat censément philanthropique) magnifierait leur monde dont la première vertu éducative serait ... la désobéissance par la pensée libre. Comme leurs mentors et parangons, les Crocsans lobotomes devraient surtout se garder de toute tentation autocratique, et si l'un d'eux trahissait des penchants monopoleurs, en avertir aussitôt les Enax-Skodahs chrysostomes. Si les Enax-Skodahs chrysostomes étaient vraiment des citoyens, ils ne se feraient naturellement plus la guerre – pour conquérir des cités étrangères et des Crocsans lobotomes étrangers – puisqu'ils n'auraient plus besoin de soudards. Ils ne feraient pas davantage la paix pour se reproduire de façon exponentielle et connaître le sort des hommesters tournant sans fin sur et au-dessus de leur roue-boule planétaire. Mais la paix, fruit de la sapience, ils la répandraient incontinent par le zèle de leurs Crocsans lobotomes. Ils enseigneraient, aux sons de "la Ballade des gens qui sont nés quelque part", qu'entre les myriades de Crocsans lobotomes des pléiades d'Enax-Skodahs chrysostomes n'existent que quelques dissemblances dues aux contingences. Les Crocsans lobotomes, expliciteraient-ils, sont, comme chacun sait, dotés d'une parole versicolore mais dénués de xénolalie, et s'ils s'entretiennent habituellement dans telle langue maternelle en leur cité propre, ils se devraient dorénavant d'utiliser le truchement linguistique éprouvé pour communiquer antichthonement en conspuant leur tohu-bohu babélique savamment entretenu pendant des siècles par les chiées d'Enax-Skodahs chrysostomes qui se sont succédé et très longtemps perpétués, sabres ou dents au clair. À chaque Crocsans lobotome qui, philanthrope tartufe, aurait apporté moult pierres à l'édifice homaraniste (v. ci-derrière) où les vies font chorus, les Enax-Skodahs chrysostomes octroieraient une maousse décoration en chocolat et conféreraient le titre de l*-c* de p*, pour lui rappeler que l'humilité va de pair avec le désintéressement. Si les Enax-Skodahs chrysostomes n'étaient pas des sépulcres blanchis, il y aurait naturellement chez eux un art sans le moindre caractère sacré. Il y aurait ainsi des tableaux épiciers où les artéfacts "historiques", "mythiques", tant des Crocsans lobotomes que des Enax-Skodahs chrysostomes seraient représentés en couleurs tape-à-l'œil, la désacralisation allant de conserve avec la démystification. Ces tableaux appelleraient par leur mauvais goût la critique de bien des commémorations aux solidarités retrouvées mais d'emprunt. Pendant que l'oxymorale 'égalité des chances' s'oblitèrerait, les théâtres montreraient comment les Enax-Skodahs chrysostomes et les Crocsans lobotomes rivaliseraient de confraternité et particulièrement envers les moins fortunés d'entre eux. Il y aurait donc aussi une forme de religion, l'homaranisme (v. ci-devant), si les Enax-Skodahs chrysostomes entendaient raison. Elle fulminerait que les Crocsans lobotomes au même titre que les Enax-Skodahs chrysostomes n'ont sempiternellement vraiment vécu que dans le présent, et qu'il sera à jamais insane d'hypothéquer sa vie présente à essayer d'en gagner une ... hypothétique ! Du reste, une chose – la dissemblance – cesserait forcément, quand, par les vertus conjuguées de l'instruction et d'une accommodante tierce langue commune offrant l'immédiate bonne intelligence, les Enax-Skodahs longtemps lobotomisés dans leur suffisance solaire ne seraient plus que des mec pluribus pares à l'avenant des Crocsans aujourd'hui toujours murés dans leur sourde vassalité morose. Finies alors les compétitivités échevelées pour des croissances promises durables, finies alors les ribotes où l'on oubliait déjà les lendemains qui déchanteraient... Bref, bouillirait alors dans le monde de ces ci-devant contendants désormais étiquetés ESs&Crocs l'idée interne conspiratrice de la vie bientôt peut-être possiblement unanime ... Restons prudent !
* lobotome : au cerveau capitonné en 4 cases : quand trois ne gardent que des échos de réclames, d'injonctions diverses comme "Profitez !", "Buvez !", "Courez !", "Bossez !", "Dormez !", "Priez !", la quarte peut être lestée d'une petite grosse¹ de caractères, lesquels, ordonnés par écholalie stochastique permettent une bribe d'expression personnelle au moins aussi complexe que celle des piafs. Chez les Skodahs, les cases multiples et interchangeables du cerveau ne résonnent que du seul apophtegme : "Enrichissez-vous !"
¹ deux petites grosses, depuis ce début de novembre 2017
Le texte de B. Brecht n'est pas ici, mais...
Roch (Zobraziť profil) 1. augusta 2017 15:08:25
Knock-Knock
Who’s there?
Bertolt Brecht
Bertolt Brecht who?
The door is Brecht, you need to fix it.
http://www.majstro.com/Web/Majstro/taleninfo/CompD...
Who’s there?
Bertolt Brecht
Bertolt Brecht who?
The door is Brecht, you need to fix it.
http://www.majstro.com/Web/Majstro/taleninfo/CompD...