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Al ?

fra SuperMarc92,2008 12 24

Meldinger: 16

Språk: Français

SuperMarc92 (Å vise profilen) 2008 12 24 03:37:21

Bonjour, je suis toujours en train d'apprendre l'espéranto et de temps en temps je rencontre quelques difficultés. Voilà aujourd'hui je me demandais comment il faudrait que j'écrive cette phrase ?

Mi persone aŭskultantas al viaj petoj.

Mi persone aŭskultantas viajn petojn.

En fait, je ne sais pas si il faut mettre le mot al.

Aussi, pour les prochaines fois, avez-vous un truc pour savoir si ça prend ce mot ou non, parce que pour moi, les deux méthodes semblent correctes pour moi, même avec le verbe diri.

Merci pour votre aide !

Matthieu (Å vise profilen) 2008 12 24 09:14:53

Je dirais aŭskultas au lieu de aŭskultantas (en général on évite les temps composés quand ce n'est pas nécessaire).

L'accusatif indique un objet direct et al un objet indirect. Mais quand il n'y a pas d'ambiguïté, on peut échanger les deux. Tes deux phrases sont correctes. ridulo.gif

SuperMarc92 (Å vise profilen) 2008 12 24 14:12:36

Ok, merci. Je vais donc mettre aŭskultas, mais si j'avais gardé le verbe comme il était avant, ça aurait été quand même bon?

Filu (Å vise profilen) 2008 12 24 17:50:17

SuperMarc92:Ok, merci. Je vais donc mettre aŭskultas, mais si j'avais gardé le verbe comme il était avant, ça aurait été quand même bon?
Oui et non. En théorie, rien ne s'oppose à ce genre de construction, mais en pratique, ça explicite un peu trop le temps et la continuité de l'action, qui sont plus ou moins sous-entendus même en n'utilisant que "aŭskultas".

Habituellement, les participes seront utilisés lorsqu'il semblera important de spécifier la séquence d'événements multiples.

Eĉ se tiu akcidento ja okupadas mian menson, mi tamen estas aŭskultanta (aŭskultantas) viajn petojn. >> Même si cet accident me prend la tête (occupe mes pensées), j'écoute malgré tout vos demandes.

En gros, les participes présents indiquent la simultanéités des événements, les participes passés indiquent l'antécédence de l'événement lié au participe et le participe futur indique la postériorité de l'événement lié au participe.

Eklaborinte, mi sentis doloron. >> La douleur est arrivée dans le passé (sentIS), mais le début du travail était antérieur à l'arrivée de la douleur (eklaborINTE).

Al malsatantoj ne gravos la bongusteco. >> Les affamés ne se formaliseront pas du bon ou mauvais goût de ce qui leur sera présenté. Leur état d'affamé sera simultané à leur désintérêt de la qualité de la nourriture.

Saltonte li rimarkis, ke la paraŝuton li ne ĝuste surmetis. >> Il était sur le point de sauter, mais AVANT de le faire, il a remarqué que son parachute n'était pas installé convenablement.

SuperMarc92 (Å vise profilen) 2008 12 24 21:54:51

Ah merci beaucoup pour cette explication ! Ça m'éclaircit pas mal !

Filu (Å vise profilen) 2008 12 24 23:52:43

Un autre exemple utilisant la version passive d'un participe passé (l'équivalent espéranto de notre chat échaudé craignant l'eau froide) :

Brogita eĉ sur malvarman akvon blovas.

La crainte suit l'échaudement et non l'inverse.

SuperMarc92 (Å vise profilen) 2008 12 26 03:48:58

J'arrive pas à comprendre la phrase. demando.gif

Filu (Å vise profilen) 2008 12 26 14:14:39

SuperMarc92:J'arrive pas à comprendre la phrase. demando.gif
Celui qui s'est brûlé (sous-entendu: la bouche) souffle même sur de l'eau froide (on le fait habituellement sur les boissons chaudes: thé, café, infusion quelconque, chocolat chaud, ...)

SuperMarc92 (Å vise profilen) 2008 12 28 21:08:54

Brogita veut dire celui qui s'est brûlé ? Ça ne devrait pas être broginto ?

Filu (Å vise profilen) 2008 12 28 23:10:00

SuperMarc92:Brogita veut dire celui qui s'est brûlé ? Ça ne devrait pas être broginto ?
Pour la finale en -o, tu as raison: "brogita" est l'état du "brogito". Ma traduction n'était pas entièrement littérale. Enfin! J'y reviens au prochain paragraphe. Par contre, pour la version active du participe, c'est incorrect. "Brogi" est un verbe transitif. "Bolanta akvo brogas la buŝon" et non "La buŝo brogas pro bolanta akvo".

Revenons donc à "brogita". Il s'agit d'un adjectif qui signifie "brûlé" et qui peut s'appliquer aussi bien à un objet qu'à une personne.

Le contexte clarifie suffisamment, dans ce cas, que l'adjectif s'applique à une entité capable de juger de la ressemblance entre l'eau chaude, cause de récentes souffrances, et l'eau froide, et de tirer de cette ressemblance une conclusion ("Attention! Un truc comme ça peut faire mal!") et un mode de prévention certes timoré, mais néanmoins réfléchi ("Soufflons sur tout ce qui ressemble à de l'eau avant de porter à la bouche!").

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