Pourquoi vouloir que le monde entier parle l’espéranto ?
de jeanmartin, 25 de maio de 2011
Mensagens: 133
Idioma: Français
hermeso (Mostrar o perfil) 2 de junho de 2011 19:01:30
Mais bon, une fois de plus chacun pourra faire cette comparaison sur son propre cas et de fait forger sa propre opinion."
Le soir, on a du temps au lieu d'être devant la télé; On atout des loisirs, la marche les mots croisés, lire, dormir. Dans presque toutes mes connaissances avec des enfants et tout ce qui va avec soit au moins 4 heures par semaine est possible en loisir, si l'eo est dix fois plus rapide ( selon les fameuses études) que l'anglais, en un an avec 3 heures de travail sur l'eo on devrait avoir le niveau d'anglais de dix ans de travail. Et il reste encore une heure de loisir pour faire autre chose. C'est pas cool la vie.
Meŝig (Mostrar o perfil) 2 de junho de 2011 19:08:45
hermeso:si l'eo est dix fois plus rapide ( selon les fameuses études) que l'anglais, en un an avec 3 heures de travail sur l'eo on devrait avoir le niveau d'anglais de dix ans de travail.Je constate approximativement ce résultat me concernant (niveau en esperanto et en anglais pas rapport au nombre d'heures de travail). C'est très difficile de déterminer un facteur précis (10 ou autre) mais clairement il n'y a pas photo.
Après ce n'est que mon cas personnel, chacun examinera le sien.
hermeso (Mostrar o perfil) 2 de junho de 2011 19:24:03
Meŝig:Dans mon cas esperanto et anglais même temps. Mais comme jeanmartin l'a dit, si on revasse pendant l'étude, on va pas vite. D'où cette histoire de motivation à mettre en place pour apprendre.hermeso:si l'eo est dix fois plus rapide ( selon les fameuses études) que l'anglais, en un an avec 3 heures de travail sur l'eo on devrait avoir le niveau d'anglais de dix ans de travail.Je constate approximativement ce résultat me concernant (niveau en esperanto et en anglais pas rapport au nombre d'heures de travail). C'est très difficile de déterminer un facteur précis (10 ou autre) mais clairement il n'y a pas photo.
Après ce n'est que mon cas personnel, chacun examinera le sien.
Après tout est question de façon de voir les choses. Si on veut être maso, on va se plier à l'anglophone natif et à sa vitesse d'élocution. Si on veut être sado, on va forcer le natif à modifier son vocabulaire, le rendre plus simple, plus courant, moins idiomatique, on va parler lentement, rien que pour avoir le temps de préparer le coup suivant d'avance, de bien avoir tout compris. de toute façon l'anglo natif, c'est une toute petite portion des anglophones du monde,a lors tous dans le même bateau.
Enfin moi, je suis plutôt sado, je n'ai pas honte de mon niveau d'anglais qui est certes moins riche que celui d'un Cameron ou un Obama, mais plus riche que celui d'un déscolarisé anglais.
Meŝig (Mostrar o perfil) 3 de junho de 2011 12:27:00
hermeso:Dans mon cas esperanto et anglais même temps.Vous avez appris aussi vite: des centaines de verbes irréguliers que deux terminaisons, plus d'une centaine de pluriels irréguliers qu'une seule terminaison, des centaines de mots que le préfixe mal-, des centaines de substantifs que les terminaisons -anto, -eco, -ido, -ejo, des centaines d'adjectifs que la terminaison -a, un système numérique beaucoup plus irrégulier (pour ne citer que quelques exemples), bravo.
morico (Mostrar o perfil) 3 de junho de 2011 16:06:53
1.Alphabet En : non phonétique de 26 lettres (46 phonèmes, 20 voyelles) ; Eo : phonétique.
2.Prononciation En : chaotique, insaisissable ; impossibilité de fixer une norme ; Eo : toute lettre se prononce et représente toujours le même son.
3.Accent d’intensité (ou tonique)
En : indéfinissable, fixé par l’usage, aucune norme ne peut être établie ;
Eo : toujours sur l’avant-dernière syllabe (la pénultième).
4.Verbes irréguliers En : 283 ; Eo : aucun.
5.Conjugaison Radical En : variable ;
Eo : invariable.
6.Identification de la fonction grammaticale En : confuse ; nombreuses relations grammaticales inexprimées ;
Eo :claire et immédiate
7.Syntaxe En :rigide, ordre rigoureux des mots ; Eo : très souple
8.Formation des mots dérivés [1] En : possibilités réduites (5%) ;
Eo : vastes possibilités
9.Indice d’agglutination [2] En : 0,30 ; Eo : 1
10.Idiotismes En : innombrables ;
Eo : quasi inexistants
11.Homonymes En :très nombreux ; Eo : quasi inexistants
12.Polysémies [3] En : très nombreuses [4] ; Eo : rares
13.Vocabulaire nécessaire pour comprendre un texte ordinaire [5] à 80-90% En:2000 mots ; Eo : 500 mots + 50 éléments ;
et à 99%, En : 7000 mots ;Eo : 2000 mots
14.Temps nécessaire pour atteindre un niveau de maîtrise correspondant à celui du baccalauréat [6] 1500 heures pour un francophone 150 heures pour un francophone
Références :
[1] "Lingvistikaj aspektoj de Esperanto", Dr John C. Wells ; professeur de phonétique de la langue. anglaise à University College, Londres.
[2] "Lingvistikaj aspektoj de Esperanto", Dr John C. Wells ; professeur de phonétique de la langue. anglaise à University College, Londres.
[3] Edward Thorndike, pédagogue et éducateur américain renommé.
[4] 21 120 significations pour les 850 mots du vocabulaire de base.
[5] "Fortoj de l’vivo", Vilho Setälä, linguiste finlandais
[6] Prof. Helmar Frank, directeur de l’Institut de Cybernétique de Paderborn, Allemagne.
jeanmartin (Mostrar o perfil) 3 de junho de 2011 16:20:40
morico:Comparaison entre l’anglais(En) et l’espéranto (Eo)Beau résumé, beau travail, merci...
1.Alphabet En : non phonétique de 26 lettres (46 phonèmes, 20 voyelles) ; Eo : phonétique.
2.Prononciation En : chaotique, insaisissable ; impossibilité de fixer une norme ; Eo : toute lettre se prononce et représente toujours le même son.
3.Accent d’intensité (ou tonique)
En : indéfinissable, fixé par l’usage, aucune norme ne peut être établie ;
Eo : toujours sur l’avant-dernière syllabe (la pénultième).
4.Verbes irréguliers En : 283 ; Eo : aucun.
5.Conjugaison Radical En : variable ;
Eo : invariable.
6.Identification de la fonction grammaticale En : confuse ; nombreuses relations grammaticales inexprimées ;
Eo :claire et immédiate
7.Syntaxe En :rigide, ordre rigoureux des mots ; Eo : très souple
8.Formation des mots dérivés [1] En : possibilités réduites (5%) ;
Eo : vastes possibilités
9.Indice d’agglutination [2] En : 0,30 ; Eo : 1
10.Idiotismes En : innombrables ;
Eo : quasi inexistants
11.Homonymes En :très nombreux ; Eo : quasi inexistants
12.Polysémies [3] En : très nombreuses [4] ; Eo : rares
13.Vocabulaire nécessaire pour comprendre un texte ordinaire [5] à 80-90% En:2000 mots ; Eo : 500 mots + 50 éléments ;
et à 99%, En : 7000 mots ;Eo : 2000 mots
14.Temps nécessaire pour atteindre un niveau de maîtrise correspondant à celui du baccalauréat [6] 1500 heures pour un francophone 150 heures pour un francophone
Références :
[1] "Lingvistikaj aspektoj de Esperanto", Dr John C. Wells ; professeur de phonétique de la langue. anglaise à University College, Londres.
[2] "Lingvistikaj aspektoj de Esperanto", Dr John C. Wells ; professeur de phonétique de la langue. anglaise à University College, Londres.
[3] Edward Thorndike, pédagogue et éducateur américain renommé.
[4] 21 120 significations pour les 850 mots du vocabulaire de base.
[5] "Fortoj de l’vivo", Vilho Setälä, linguiste finlandais
[6] Prof. Helmar Frank, directeur de l’Institut de Cybernétique de Paderborn, Allemagne.
je pense que je peux le réutilisé?
hermeso (Mostrar o perfil) 3 de junho de 2011 18:37:19
Meŝig:Comme quoi c'est possible, c'est juste la différence de motivation qui fait tout, je suis l'exemple type que la régularité d'une langue n'est rien comparé à la puissance de la motivation.hermeso:Dans mon cas esperanto et anglais même temps.Vous avez appris aussi vite: des centaines de verbes irréguliers que deux terminaisons, plus d'une centaine de pluriels irréguliers qu'une seule terminaison, des centaines de mots que le préfixe mal-, des centaines de substantifs que les terminaisons -anto, -eco, -ido, -ejo, des centaines d'adjectifs que la terminaison -a, un système numérique beaucoup plus irrégulier (pour ne citer que quelques exemples), bravo.
Et je vais vous dire un secret. Quand j'étais au collège, j'avais russe en première langue avec un niveau acceptable, on me disait que l'anglais serait plus facile, plus régulier. Alors je m'attendais à quelque chose de de super facile. Donc quand j'ai commencé l'anglais, cool, aller facile. Puis quand j'ai vu les verbes irréguliers et autres, j'ai fais un super bloquage sur l'apprentissage de l'anglais. Plutôt une régression en anglais, pas de motivation, alors que le russe( langue réputé diffcille) je maintenais le bateau à flot.
Comme quoi, je vous laisse méditer sur mon cas personnel.
morico (Mostrar o perfil) 4 de junho de 2011 06:12:12
On peut être d'accord sur le fait que l'esperanto est de par sa construction objectivement beaucoup plus facile à apprendre que les grandes langues ethniques comme l'anglais.
Mais la motivation pour l'anglais est en moyenne beaucoup plus forte du fait du rôle dominant que joue cette langue dans des domaines essentiels: économie, finance, recherche, tourisme etc.
La question devrait être plus modeste et réaliste. Pourquoi vouloir que le monde entier connaisse l'existence de l'esperanto en tant que langue internationale équitable et facile et puisse s'y initier dans le cadre scolaire comme langue pont et comme langue propédeutique à d'autres langues?
morico (Mostrar o perfil) 4 de junho de 2011 10:43:57
Sylvain Timsit
Sur le site http://www.syti.net
Politics
Les dix stratégies de manipulation de masses
10/12/10
Pressenza Pressenza International Press Agency Paris, 9/21/10
1/ La stratégie de la diversion
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
3/ La stratégie de la dégradation
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.
4/ La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat.
5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental.
morico (Mostrar o perfil) 4 de junho de 2011 10:54:27
5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…
7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…
9/ Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…
10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
Pour lire encore: http://www.syti.net/Topics.html