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La langue anglaise, construit-elle une manière de penser différente de la langue française ?

de Francestral, 17 juin 2013

Messages : 32

Langue: Français

Altebrilas (Voir le profil) 14 juillet 2013 23:33:21

@yyaann:
Je pense que l'understatement est davantage lié à la culture qu'à la langue. Et notamment à l'obligation morale ou non de répondre honnêtement à une question.

Dans la presse anglo-américaine, une réponse à côté de la question sans "droit de suite" comme cela se pratique en France est beaucoup plus rare. Signaler à l'adversaire qu'il se trompe, tout en manifestant sa volonté de ne pas lui faire perdre la face, est sans doute efficace dans ces pays.

En France, il faut souvent être à la limite de l'affront pour ne pas être purement et simplement ignoré.

yyaann (Voir le profil) 14 juillet 2013 23:51:49

Salut Altebrilas, je suis bien d'accord avec toi. Mais justement, lorsqu'on étudie une langue, c'est rarement en restant cantonné aux livres de grammaire. On s'imprègne de romans, d'articles, de discussions auxquelles on a participé... en tout cas si on souhaite atteindre un niveau à peu près convenable dans une langue.

Du coup il est difficile de ne pas s'imprégner des habitudes de langage, même lorsque celles-ci sont avant tout culturelles.

En ce qui me concerne en tout cas, je me suis mis spontanément à imiter les modèles de phrases que j'avais rencontrées. Du coup dans la période où je m'investissais massivement pour apprendre l'anglais, les phrases auxquelles il manquait leur petit "rather", "quite", "enough", "might", "could", "would", "slightly", "in a way", "to a certain extent", "to some degree", "up to a point", "a bit", "at the very least", "somewhat", "in my humble opinion" et autres "for what it's worth" me semblaient moins anglaises et je me sentait presque obligé de les "corriger" pour les rendre "plus naturelles".

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