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Langue: Français
opajpoaj (Voir le profil) 9 janvier 2017 22:56:45
Bois tortu fait feu droit... mais le titre 'classique' est ici, sur une copieuse et remarquable page.
Si j'avais à soutenir le droit que nous avons eu de laisser les espérantistes dans l'ombre du dédain, voici ce que je dirais :
Les peuples colonisateurs ayant imposé leur paix un peu partout, ils ont dû faire litière des langues autochtones pour qu'ils puissent, ne se servant que de la leur, se sentir chez eux un peu partout.
Les traductions seraient trop chères, si l'on ajoutait une nouvelle langue à l'amphithéâtre de l'un ou l'autre Machin.
Celle dont il s'agit est verte depuis le melon jusqu'à l'étoile ; et elle a la grammaire si simple qu'il est presque impossible de la plaindre.
On ne peut se mettre dans l'idée que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une voix, surtout une voix humaine, dans l'idée tout interne d'un petit ophtalmologue d'un ghetto d'il y a bientôt un siècle et demi.
Il est si naturel de penser que c'est la chamarrure qui constitue la richesse des langages et de la pensée sur cette planète que l'Union européenne et autres Machins, qui promeuvent la diversité linguistique, privilégient le plus souvent un succédané simpliste d'une seule langue.
On peut juger de la difficulté de la langue par celle de l'orthographe qui, chez les usagers des bonnes vieilles langues naturelles, les meilleurs philosophes du monde, est d'une si grande conséquence qu'ils font végéter dans des emplois subalternes tous les dysorthographiques qui s'emmêlent les pinceaux, tombant du si-la fonne éthique au car Rib de scripts hurrals, cent pertes d'œufs vus nids d'ouis lez acquessants zélétons, virent volts entes æschnes.
Une preuve que les espérantistes n'ont pas le sens commun, c'est qu'ils font plus de cas de l'éthique que du monopole qui, chez des nations policées, est d'une si grande conséquence.
Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient sérieux parce que, si nous les supposions sérieux, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes rationnels.
De petits esprits exagèrent trop l'injustice que l'on fait aux espérantistes, quant à leur langue : car, si elle était telle qu'ils le disent, ne serait-il pas venu dans la tête des planétaires marionnettistes, qui font entre eux tant de conventions inutiles, d'en faire une générale en faveur de sa réclame et de son étude ?
Si j'avais à soutenir le droit que nous avons eu de laisser les espérantistes dans l'ombre du dédain, voici ce que je dirais :
Les peuples colonisateurs ayant imposé leur paix un peu partout, ils ont dû faire litière des langues autochtones pour qu'ils puissent, ne se servant que de la leur, se sentir chez eux un peu partout.
Les traductions seraient trop chères, si l'on ajoutait une nouvelle langue à l'amphithéâtre de l'un ou l'autre Machin.
Celle dont il s'agit est verte depuis le melon jusqu'à l'étoile ; et elle a la grammaire si simple qu'il est presque impossible de la plaindre.
On ne peut se mettre dans l'idée que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une voix, surtout une voix humaine, dans l'idée tout interne d'un petit ophtalmologue d'un ghetto d'il y a bientôt un siècle et demi.
Il est si naturel de penser que c'est la chamarrure qui constitue la richesse des langages et de la pensée sur cette planète que l'Union européenne et autres Machins, qui promeuvent la diversité linguistique, privilégient le plus souvent un succédané simpliste d'une seule langue.
On peut juger de la difficulté de la langue par celle de l'orthographe qui, chez les usagers des bonnes vieilles langues naturelles, les meilleurs philosophes du monde, est d'une si grande conséquence qu'ils font végéter dans des emplois subalternes tous les dysorthographiques qui s'emmêlent les pinceaux, tombant du si-la fonne éthique au car Rib de scripts hurrals, cent pertes d'œufs vus nids d'ouis lez acquessants zélétons, virent volts entes æschnes.
Une preuve que les espérantistes n'ont pas le sens commun, c'est qu'ils font plus de cas de l'éthique que du monopole qui, chez des nations policées, est d'une si grande conséquence.
Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient sérieux parce que, si nous les supposions sérieux, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes rationnels.
De petits esprits exagèrent trop l'injustice que l'on fait aux espérantistes, quant à leur langue : car, si elle était telle qu'ils le disent, ne serait-il pas venu dans la tête des planétaires marionnettistes, qui font entre eux tant de conventions inutiles, d'en faire une générale en faveur de sa réclame et de son étude ?