... Ici, c’est l’enfer. Le jour où nous sommes arrivés, les soldats nous ont complètement rasés les cheveux et nous ont apporté de nouveaux vêtements. Nous portons des uniformes de prisonnier, des uniformes noir et blanc très simples. Aussitôt le portail de camp franchi, nous avons ressenti une atmosphère que nous n'avions jamais connue auparavant. ...

Tu pourrais sentir que l'intense et la crainte les gens se sont sentis avec être juste dans cette maison.

Le seul fait de se trouver à l'intérieur du camp, suffisait à resentir la tension et la peur des gens.

Le temps le plus terrible ici est quand tout ensemble se couche. Nous sommes 2-3 gens dans chaque lit. Les enfants pleurent, et les pièces ont froid qu'une boîte de frigo. Je rêve chaque nuit que je mens à côté de vous dans un lit confortable.

Le moment le plus horrible ici, est l'heure du coucher. Nous sommes deux à trois par lit, les enfants crient et les chambres sont froides comme des glacières. Chaque nuit, je rève que je suis à coté de toi dans un lit confortable.

Les prisonniers viennent de toute l’Europe. Mais ce sont seulement des juifs, des gitans, des homosexuels ou des attardés mentaux. De 6 heures du matin à 6 heures du soir, nous travaillons comme les esclaves. Habituellement, nous devons écarter la neige ou porter du sable. Pendant le travail, les détenus pleurent de douleur et de fatigue. Cela fait mal à voir et cela aggrave encore la nostalgie de mon pays perdu. Nous avons 20 secondes chaque matin et chaque soir pour aller aux toilettes et nous ne recevons des vêtements propres qu’une fois par mois. …