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Esperanto : permettre au jeunes européens de "l'expérimenter"

erikano, 2009 m. balandis 12 d.

Žinutės: 6

Kalba: Français

erikano (Rodyti profilį) 2009 m. balandis 12 d. 14:15:22

Les élections européennes approchent. Profitez-en pour intervenir dans la campagne ! Pour ma part, j'ai posté le texte ci-dessous sur le forum de "Europe Ecologie"
(http://www.europeecologie.fr/reseau/les-groupes/...)
____________
L'esperanto est un outil qui apparait, à ceux qui ont au moins un jour "essayé de l'apprendre", comme à la fois :
- Ludique (amusant à apprendre pour un tas de raison : le fait qu'elle soit facile, rationnelle, phonétique, que son vocabulaire de base soit hérité de multiples langues européennes, que l'on puisse à volonté "créer des mots" tout en restant trés compréhensible grâce aux principes des suffixes réguliers et de la construction "agglutinante" de mots, que l'on puisse dans le sens inverse trés fréquemment "deviner le sens" d'un mot que l'on a encore jamais appris...)
- Pratique (il permet, rapidement, de communiquer entre européens - et non européens aussi d'ailleurs - le plus souvent d'une façon plus précise et plus efficace qu'après 8 ou 10 ans d'anglais)
- Equitable (Contrairement au "globish" anglais, il met relativement "à égalité" tous les locuteurs quelques soit leurs langues natives, et particulièrement entre européens puisque, sont vocabulaire de base est à 70 % latin, à 60 % germanique, à 50 % slave... Ne cherchez pas l'erreur : l'astuce est dans l'utilisation le plus souvent possible de "racines communes" à toutes les langues européennes ! Et notez que l'Esperanto reste 8 à 10 fois plus facile que l'Anglais pour un Chinois ou un Coréen...)
- Plus respectueux des diverses cultures européennes (que l'anglais... Car : étant beaucoup plus "léger" à apprendre, il permet potentiellement de "ne pas monopoliser la scolarité sur une seule langue", et par son vocabulaire "multi-européens", initie un peu à "toutes les langues d'Europe", en permettant souvent de les "apprendre plus facilement ensuite". Tout l'inverse du "Tout anglais" qui menace potentiellement l'Europe...)

En conséquence de ça, certains espérantistes enthousiastes militent - aussitôt - pour demander qu'elle devienne la "langue commune de l'Europe", utilisée par les institutions et enseignée à tous dès le collège, voir l'école primaire...

Mais, en parallèle, l'insuffisante notoriété des qualités ci-dessus évoquées rend caduque dans la plupart des cas toute possibilité de "convaincre" d'un tel projet, sans doute trop "maximaliste".
Je suggère donc que tous les "espéranto-favorables" d'Europe partagent un nouveau mot d'ordre, moins ambitieux mais qui aura peut-être plus de chances de porter ses fruits :

"L'ESPERANTO en Europe, ça vaudrait la peine de l'EXPERIMENTER !"

(suite de l'article ci-dessous)

erikano (Rodyti profilį) 2009 m. balandis 12 d. 14:16:15

(suite de l'article)

C'est à dire que nous devrions réclamer, tout simplement (dans un premier temps), que l'ensemble des jeunes Européens aient au moins la "possibilité" de l'apprendre, par exemple en "option au Bac", comme ça existe déjà en Hongrie.

En clair, ça voudrait dire :
"Rendre possible (en option) l'apprentissage de l'Esperanto dans les collèges et lycées d'Europe "
... de façon à laisser la langue se "tester" toute seule, à plus grande échelle, comme outil de correspondance entre jeunes européens notamment.

jefke (Rodyti profilį) 2009 m. balandis 12 d. 15:21:58

C'est bien vrai, durant la période électorale les futurs élus prêtent une oreille plus attentive aux suggestions des électeurs. Je ne manquerai pas d'interroger nos politiciens belges au sujet du problème linguistique si tangible chez nous (en Belgique pour nous, à Bruxelles pour les européens).

montetino (Rodyti profilį) 2009 m. balandis 14 d. 09:41:48

Avec un groupe d'espérantistes de vers chez moi, nous avons conclu que la meilleure manière de faire entrer l'espéranto à l'école c'est de montrer sa dimension propédeutique pour apprendre la grammaire française et l'anglais. Donc il faut trouver une solution pour permettre une expérimentation en deuxième année d'école primaire. Mais il faut convaincre d'essayer dans une conjoncture où n'est valorisé que tout ce qui est connu comme directement profitable et de réduction des dépenses. Dur dur...

erikano (Rodyti profilį) 2009 m. balandis 28 d. 10:45:43

Bien évidemment, pour avoir un quelconque soutien des pouvoirs publics pour l'un ou l'autre de ces projets... il faut d'abord arriver à FAIRE DU BRUIT !

(Comme tout socio-politicien ou militant expérimenté le sait)

Donc, il faut "FAIRE PARLER", accroitre la notoriété, le nombre de curieux qui s'initie, et aussi les "soutiens" relais de pouvoir, et encore sensibiliser aux problèmes d'inéquité linguistique (avec l'anglais notamment).

ça semble un bon moment, pendant cette période "européenne" en particulier, notamment l'action de E.D.E en France et Allemagne(même si on ne vote pas pour eux) va donner une petite "visibilité médiatique" à l'Esperanto.

JE PROPOSE DONC de LISTER ici et de reprendre l'ENSEMBLE des SUGGESTIONS de petites ACTIONS possibles pendant cette période, pour la "PUBLICISATION" de l'ESPERANTO et des PROBLEMES et DISCRIMINATIONS LINGUISTIQUES en EUROPE.

erikano (Rodyti profilį) 2009 m. balandis 28 d. 11:03:03

Tiens, une idée rapide ... et peut-être bête, ou utile (qui sait ?) :

Envoyer un mail EN ESPERANTO à la fondation caritative de GEORGES SOROS (dont le père était un ECRIVAIN ESPERANTISTE !).

Cette fondation s'occupe notamment d'"éducation dans les pays de l'Est", si j'ai bien compris (avec mon faible niveau d'anglais).
C'est donc un bon terrain potentiel pour appuyer l'aspect 'Propédeutique" dont parlais "Montetino".

LIEN pour laisser un message à la fondation de G. SOROS :

http://www.soros.org/contact

(Et oui... malheureusement, le site est "tout anglais"... la langue de la financce internationaliste rido.gif en déconfiture. Donc : c'est le bon moment pour leur écrire : En français, en Esperanto... il trouveront toujours quelqu'un qui peut traduire dans leurs équipes...)

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