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Comment faire pour faire connaître l'espéranto ?

de jeanmartin, 17 avril 2010

Messages : 143

Langue: Français

custinne (Voir le profil) 17 avril 2010 19:26:28

Filu:
custinne:parce que cette langue a un nom des plus tartes (d'accord, ceci est une opinion personnelle) qui fait penser à une secte d'illuminés.
Leonez:Alors là exactement, je trouve qu'un des principaux freins c'est le nom de cette langue, c'est d'un ridicule ! et ça sonne daté ! dur-dur d'attirer des jeunes et n'importe qui d'ailleurs avec ce nom-là !!!!
demando.gif C'est la première fois que j'entends cet argument, la première fois que je prends conscience que ça pourrait entrer dans la balance,
Je me suis toujours intéressé, en dilettante, aux langues et pendant 25 ans, chaque fois que j'entendais le mot espéranto, j'avais une vision fugace d'une espèce de cours de catéchisme, et je m'enfuyais aussitôt en courant.

Maintenant, ce n'est sans doute pas la première raison, mais je pense sincérement que ça joue en partie un rôle.

jeanmartin (Voir le profil) 17 avril 2010 19:28:11

hermeso:Parce que l'humanité dans sa très grande majorité n'en n'a rien à foutre de discuter avec le reste du monde car elle à d'autres choses à faire bien plus importantes. En second parce que malgré la soit-disante facilité de l'espéranto et tout le tralala qui va avec, les espérantophones dans leur ensemble sont incapable et ne veulent pas produire dans cette langue quelque chose qui puisse intéresser le quidam de passage.
Il est certain que le quidam de passage ne peux pas s'intéressé à ce qu'écrivent les espérantophones puisqu'il ne les comprend pas.

Il est également vrai qu'il parait inutile d'apprendre une langue pour parler avec les reste du monde.
Alors qu'il nous est parfois difficile de nous entendre avec nos voisins de palier.

L'espéranto à toujours eut ce coté utopique qui en fait aussi son charme.

Filu (Voir le profil) 17 avril 2010 19:29:38

Point de vue très réducteur et difficile à défendre.
hermeso:Parce que l'humanité dans sa très grande majorité n'en n'a rien à foutre de discuter avec le reste du monde car elle à d'autres choses à faire bien plus importantes.
Ah oui? Es-tu donc dans la conscience de la très grande majorité de l'humanité pour affirmer cela?

Les gens que je connais et aime sont habituellement enclins à la conversation. Il est vrai que je ne communique pas spontanément avec tous, mais j'imagine que les autres ont aussi des gens à qui ils aiment parler. Les discussions que je les observe avoir et le nombre de gens occupés à leur cellulaire que je rencontre à chaque jour me semblent confirmer la chose.
hermeso:En second parce que malgré la soit-disante facilité de l'espéranto et tout le tralala qui va avec, les espérantophones dans leur ensemble sont incapable et ne veulent pas produire dans cette langue quelque chose qui puisse intéresser le quidam de passage.
De façon anecdotique, apprendre le chinois non plus n'attire pas beaucoup le quidam de passage, ce qui n'empêche les chinois de produire en leur langue des choses absolument édifiantes. Mais il est difficile de juger de la valeur des produits composés en une langue sans la connaître d'abord.

Des langues de peu de locuteurs, le hongrois par exemple, n'ont probablement pas beaucoup de textes chinois traduits en leur idiome, et ils doivent probablement pour la plupart se rabattre sur des versions étrangères (anglaises, russes, allemandes, françaises, ...). Doit-on pour cela affirmer que les hongrois sont incapables?

L'espéranto? Il est vrai que sa culture est fort mince. Je ne le nierai pas.

Malgré cela, sa soit-disant«e» facilité est selon moi authentique. C'est sans doute cette facilité, couplée à la précision qu'elle peut atteindre, qui fait que malgré ses nombreux détracteurs, cette langue préserve ses défendeurs.

Filu (Voir le profil) 17 avril 2010 19:43:43

custinne:chaque fois que j'entendais le mot espéranto, j'avais une vision fugace d'une espèce de cours de catéchisme, et je m'enfuyais aussitôt en courant.
Ah bon? À moi, ça ne faisait pas du tout cet effet. Il est vrai que je connaissais une fausse histoire de la langue : quelqu'un m'avait raconté que des marins de différents pays avaient fini par créer une espèce de créole que tout un chacun apprenait assez vite à cause de la constante promiscuité et du grand isolement de la vie en mer. Mon esprit rapprochait donc davantage le nom espéranto de celui du Cap de Bonne-Espérance, plutôt que de l'espérance en un Sauveur quelconque. Et je trouvais tout cela fort exotique et digne d'intérêt.

On attire pas des mouches avec du vinaigre, mais les goûts et perceptions de chacun sont fort variés. Par exemple, le catéchisme n'effraie pas tout le monde non plus...

hermeso (Voir le profil) 17 avril 2010 19:46:56

" et œuvrent au bonheur de tous."

faut pas rêver l'homme est foncièrement égoïste, le bonheur de tous passe d'abord par le bonheur pour soi

"Aujourd'hui les dirigeants de nombreux pays ne pensent qu'a l'intérêt de leur pays."

et alors, c'est monstrueux de penser aux intérêts de son pays, non ce qui est montrueux c'est les façons de le faire. En France, il existe actuelment une démocratie, on interdit à personne d'apprendre l'esperanto, si si peut l'apprennent, c'est parce que la plus part ne le connaissent pas, que l'anglais est un plus gros enjeu actuellement et que ceux qui ont entendus de l'esperanto de façon correcte n'y trouve pas d'intéret pratique. De toute façon même les esperantophones n'arrivent pas produire quelque chose de pratique dans cette langue. C'est pas au monde de s'adapter aux espérantophones, c'est aux espérantophones de s'adapter aux demandent actuelles du monde, pour faire entrer petit à petit le reste du monde dans les idées des esperantophones

"Les langues divisent les peuples."

C'est faux, c'est l'égoisme qui divise, en france on n'empêche personne d'apprendre l'esperanto,

"Les pays les plus puissants imposent leurs langues."

Non ils n'imposent pas toujours, si je veut parler avec un allemand, je vais utiliser l'anglais car je ne connais pas l'allemand assez bien

"Et ceux qui n'ont pas les moyens ou les capacités d'apprendre ces langues sont laissés de côté et considérés comme des "êtres inférieurs" ."

Toute langue peut être apprise par la motivation.Il existe des centaines d'eprantophones qui ne maitrisent pas l'esperanto malgré des années de pratique. Et "êtres inférieurs" qui dit cela des noms des citations svp.

hermeso (Voir le profil) 17 avril 2010 19:54:08

"Ah oui? Es-tu donc dans la conscience de la très grande majorité de l'humanité pour affirmer cela?"

Si les gens voulais communiquer avec des personnes d'autres nations, l'espéranto aurait vaincu depuis le temps. Or je rappelle que dans nos pays dis civilisés il n'est pas interdit d'apprendre cette langue.

Sinon pour la discution les gens qui qui veulent discuter rencontrerons des gens qui veulent discuter, mais ils oublis très facilement ceux qui n'ont pas envie de discuter. Et l'inverse est vrai aussi ceux qui ne veulent pas discuter oublient facilement ceux qui veulent discuter. C'est juste un moyen que le cerveau à pour éviter de créer un changement non voulu

hermeso (Voir le profil) 17 avril 2010 20:07:07

"De façon anecdotique, apprendre le chinois non plus n'attire pas beaucoup le quidam de passage, ce qui n'empêche les chinois de produire en leur langue des choses absolument édifiantes. Mais il est difficile de juger de la valeur des produits composés en une langue sans la connaître d'abord."

Tout à fait, mais la différence c'est que les chinois sont en grande partie des apprennants par l'obligation de leurs parents. La seconde c'est une volonté bien plus forte de produire dans leur langue contrairement aux esperantophones. En plus le nombre de locuteurs de chinois est si important qui est possible à la plus par des chinophones d'être lecteur passif que lecteur actif

"Des langues de peu de locuteurs, le hongrois par exemple, n'ont probablement pas beaucoup de textes chinois traduits en leur idiome, et ils doivent probablement pour la plupart se rabattre sur des versions étrangères (anglaises, russes, allemandes, françaises, ...). Doit-on pour cela affirmer que les hongrois sont incapables?"

Incapables de quoi? Les hongrois savent produires dans leur langues, mais ce qu'ils produisent n'intéresse pas leur monde extérieur. Peu de chinois est traduit en hongrois car peut de demande est faite par des hongrois, ce n'est qu'un problème d'offre et de demande

"Malgré cela, sa soit-disant«e» facilité est selon moi authentique. C'est sans doute cette facilité, couplée à la précision qu'elle peut atteindre, qui fait que malgré ses nombreux détracteurs, cette langue préserve ses défendeurs."

Heureusement que vous dites selon vous, donc avis subjectif, la facilité d'une langue n'est que subjective, tout est dans la motivation. Elle préserve quoi chez ses défenseurs?

D'après ce qu'il parait, selon un coup de fils de ce jour, j'ai appris que l'espéranto régresse beaucoup en France actuellement. On m'a poser la question du pourquoi cela et que malgré toutes les initiatives des dernières années l'espéranto ne progresse pas? J'ai répondu de l'actuel sectarisme espérantiste à ne pas vouloir écouter les demandes du monde extérieur et a ne pas vouloir le comprendre.

Filu (Voir le profil) 17 avril 2010 20:15:51

hermeso:Si les gens voulais communiquer avec des personnes d'autres nations, l'espéranto aurait vaincu depuis le temps.
Pas si sûr! On discute en premier lieu avec les parents et la fratrie, puis avec d'autres enfants à l'école, où une langue doit par défaut (en général) être privilégiée sur les autres. Les établissements scolaires étant des institutions de société (voire de micro-société), le choix évident est de préconiser la langue du plus grand nombre. Le sinophone tout comme le francophone fréquentera une école francophone au Québec, par exemple. Il y a avantage certain pour le premier d'apprendre le français, et pas d'avantage particulier pour le second d'apprendre le chinois. En d'autres lieux, le chinois ou une autre langue prédominera. Il y a toujours avantage à connaître au moins la base d'une langue dominante. Localement, ce sont des langues naturelles de toutes espèces. Globalement, c'est l'anglais (ou le chinois, selon le point de vue, mais définitivement pas le français ni l'espéranto). Et pourtant, nombreux encore aujourd'hui sont ceux qui ne maîtrisent pas très bien l'anglais, faute d'exposition, malgré que ce ne soit pas faute de bonne volonté. L'anglais est par beaucoup, et sans doute à juste titre, perçu comme la clé d'une communication avec des gens d'autres peuples, en plus d'une langue très utile à connaître professionnellement. L'espéranto est hors-concours. Hurlerait-il à en virer violet, sa voix demeurerait bien faible dans la mer des solicitations auxquelles sont exposés nos contemporains. Pas parce que les gens ne veulent pas communiquer avec les autres! Seulement parce que les gens ne veulent pas perdre de temps avec quelque chose de trop suspectement peu répandu pour vraiment fonctionner.

jeanmartin (Voir le profil) 17 avril 2010 20:18:19

hermeso:" et œuvrent au bonheur de tous."

faut pas rêver l'homme est foncièrement égoïste, le bonheur de tous passe d'abord par le bonheur pour soi

"Aujourd'hui les dirigeants de nombreux pays ne pensent qu'a l'intérêt de leur pays."

et alors, c'est monstrueux de penser aux intérêts de son pays, non ce qui est montrueux c'est les façons de le faire. En France, il existe actuelment une démocratie, on interdit à personne d'apprendre l'esperanto, si si peut l'apprennent, c'est parce que la plus part ne le connaissent pas, que l'anglais est un plus gros enjeu actuellement et que ceux qui ont entendus de l'esperanto de façon correcte n'y trouve pas d'intéret pratique. De toute façon même les esperantophones n'arrivent pas produire quelque chose de pratique dans cette langue. C'est pas au monde de s'adapter aux espérantophones, c'est aux espérantophones de s'adapter aux demandent actuelles du monde, pour faire entrer petit à petit le reste du monde dans les idées des esperantophones

"Les langues divisent les peuples."

C'est faux, c'est l'égoisme qui divise, en france on n'empêche personne d'apprendre l'esperanto,

"Les pays les plus puissants imposent leurs langues."

Non ils n'imposent pas toujours, si je veut parler avec un allemand, je vais utiliser l'anglais car je ne connais pas l'allemand assez bien

"Et ceux qui n'ont pas les moyens ou les capacités d'apprendre ces langues sont laissés de côté et considérés comme des "êtres inférieurs" ."

Toute langue peut être apprise par la motivation.Il existe des centaines d'eprantophones qui ne maitrisent pas l'esperanto malgré des années de pratique. Et "êtres inférieurs" qui dit cela des noms des citations svp.
Oui tu as raison j'ai été un peu vite avec mes propos.

Ceux qui veulent discuter avec tous les gens de tous les pays n'ont pas attendu sur moi pour apprendre et utilisé l'espéranto ou une autre langue.

" Êtres inférieurs" aujourd'hui ne pas être bilingue est assez mal vu dans le monde du travail. Il est plus difficile de trouvé un emploi sans savoir l'anglais.

Il est vrai que si les premiers logiciels avaient été écrit en espéranto que les premiers groupes de rock avaient parlé espéranto, etc... l'espéranto serait mieux connu.
l'anglais ne nous à pas été imposé, il c'est imposé.....

Filu (Voir le profil) 17 avril 2010 20:27:19

hermeso:
Filu:Malgré cela, sa soit-disant«e» facilité est selon moi authentique. C'est sans doute cette facilité, couplée à la précision qu'elle peut atteindre, qui fait que malgré ses nombreux détracteurs, cette langue préserve ses défendeurs.
Heureusement que vous dites selon vous, donc avis subjectif, la facilité d'une langue n'est que subjective, tout est dans la motivation. Elle préserve quoi chez ses défenseurs?
Elle préserve ses défenseurs, pas quelque chose chez ses défenseurs. Par ailleurs, j'aime à ne pas déguiser mes avis subjectifs sous de fausses couleurs d'objectivité. Contrairement à d'autres.

Je mentionnerais cependant qu'après avoir apris trois langues, l'espéranto est de loin celle pour laquelle ma progression fut la plus rapide. C'est donc mon avis, oui, mais disons que mon expérience personnelle a confirmé très fortement dans mon esprit ce que l'on disait de cette langue. Je ne trouve pas que sa proclamation de facilité ne soit usurpée.
hermeso:D'après ce qu'il parait, selon un coup de fils de ce jour, j'ai appris que l'espéranto régresse beaucoup en France actuellement. On m'a poser la question du pourquoi cela et que malgré toutes les initiatives des dernières années l'espéranto ne progresse pas? J'ai répondu de l'actuel sectarisme espérantiste à ne pas vouloir écouter les demandes du monde extérieur et a ne pas vouloir le comprendre.
Ça, c'est n'importe quoi! Je te soupçonne de ne pas vraiment connaître l'espéranto, mais surtout de raconter des bêtises. On étudierait la progression de l'espéranto en France? On y mettrait suffisamment de sous pour obtenir un portrait fidèle? As-tu déjà entendu parler de l'effet pépite? De la difficulté de sonder quelque chose d'aussi rare que l'espéranto en France? On parle de sous, peut-être? Ne pourrait-on pas blâmer le krach de l'an dernier pour justifier que les français, non contents de moins dépenser en livres et revues français, ont aussi serré le portefeuille par rapport aux publications en espéranto?

Et en plus, tu reçois des coups de fil pour discuter et investiguer sur la situation de l'espéranto? N'aurais-tu pas mieux à faire que de discuter espéranto avec tes connaissances et/ou contacts d'affaires? Comme on dit che-nous, « Pousse, mais pousse égal! »

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