Al la enhavo

La LSF , les langues orales et les langues ecrites : pourquoi elles ne se valent pas.

de Harlinah, 2013-aprilo-10

Mesaĝoj: 142

Lingvo: Français

Harlinah (Montri la profilon) 2013-majo-25 19:18:30

Pour le reste je n’ai fait que survoler et cela m’a confortée dans ma décision : il est inutile de continuer avec vous.
D’abord je ne vois pas l’intérêt de discuter avec une personne qui me reproche d’avoir dit gauche alors que je viens de dire droite. Ensuite j’ignore quel est votre problème.
Ce qui est sûr c’est que les fous ne sont pas qu’à l’asile.

Et je suis tellement contente d’en finir avec vous que je vais vous faire une fleur : « je vous concède tout ce que vous dites à mon sujet. Je suis tout cela et encore vous n’avez rien vu ! »

C’est donc la dernière fois que je vous lis ou vous réponds et pour l’occasion je vous dirais : « j’espère qu’un jour vous comprendrez et que vous n’aurez jamais besoin de tomber malade pour cela. Je vous souhaite une vie où vous serez toujours en pleine santé aussi bien vous que ceux que vous aimez. »

dafp (Montri la profilon) 2013-majo-28 10:14:02

Harlinah:Manifestement
vous avez une dent contre le monde entier : le français,
les autorités , les implants , la normalité, l’anormalité , les valides ,
les handicapés , la société et Dieu seul sait quoi d’autre.
Je n'ai rien choisis de tout ça, et ce sont des choses qui me sont
imposé par des individus/entités.
Je ne suis pas contre les implants, je suis contre l'idée que ça résout
les problèmes.

Harlinah:Eh bien permettez moi de vous souhaiter un prompt
rétablissement parce
que franchement la colère ce n’est pas non plus agréable à vivre.
C'est pas de la colère, c'est du dégout.

Harlinah:Monsieur la prochaine fois quand vous voudrez débattre
je vous prie de
songer à être un tant soit peu crédible.
C'est ce que je tente de faire sans cesse : cohérence actes/idée - être.

Harlinah:Seriez-vous disposé à renoncer à vos oreilles ?
Je n'ai pas à choisir, ça ne dépend pas de moi.

Harlinah:Seriez-vous disposé à vous passer de l’écriture ?
Quand est-ce qu'on ne peut plus écrire?
Me dites pas que la surdité empêche l'écriture.

Harlinah:Seriez vous prêt à ne plus vous exprimer que par le
biais de signes ?
S'il le faut, je ferai l'effort. Et si je n'ai pas le choix - car ça ne
dépend pas de moi; que voulez-vous que je vous donne comme réponse?

Harlinah:
Je pense tout simplement que vous êtes incapable d’empathie en
plus de nourrir des sentiments pas très avouables comme le racisme
latent.
Si c'est ce que vous pensez de moi... Je n'ai pas à me justifier, et je
m'en fiche complètement.

Harlinah:Handicapé est selon vous une insulte parce
qu’implicitement les
handicapés sont des sous hommes à vos yeux.
D’autres considèrent qu’être noir ou juif est une insulte pour les mêmes
raisons.
Je ne pense pas avoir dis ça, et ce n'est pas du tout ce que je pense.

Harlinah:
Personnellement et avant même que je n’en fasse partie, je ne me suis
jamais autorisée à manquer de respect aux handicapés et ce n’etait ni de
la pitié ni de la condescendance.
Tout simplement, j’estime qu’un handicapé est un être humain tout aussi
respectable qu’un valide.
Tant mieux, je suis navré que vous prenez tout ce que je dis comme une
insulte.

Harlinah:Je ne juge pas les gens sur leurs capacités,
leurs origines, leur statut social, leurs religion, leur diplômes ou que
sais-je encore.
Ne confondez pas ce que la personne a choisis, ce qu'elle n'a pas
choisis ou ce qui n'existe que dans la subjectivité et les normes d'une
société (donc qui ne dépend pas de la personne).

Harlinah:
Je ne fais absolument aucune différence. De ce fait, dire qu’un tel est
handicapé ou anormal ce n’est pas le juger mais juste décrire un état de
fait.
C'est subjectif.

dafp (Montri la profilon) 2013-majo-28 10:29:07

C'est
même écrit dans la loi :
fr.wikipedia.org:Ainsi, en Suède, la sensibilité
électromagnétique est définie comme un handicap.
[...]
article 114 : « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute
limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en
société subie dans son environnement par une personne en raison d'une
altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs
fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques,
d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. ».
Harlinah:
C’est comme dire qu’un tel est noir blanc,
Là on est d'accord.

Harlinah:juif, athée , arabe,
latin,
Là moins, à moins que vous parlez que des origines.

Harlinah:Je ne suis pas malentendante !
Je suis sourde et pas qu’à moitié ! Vous avez intérêt à le respecter ou à
me ficher la paix.
Je ne vous connais pas, veuillez en tenir compte. - en tout cas je
tâcherai de ne plus faire l'erreur.

Harlinah:
Cela dit, ma morale m’empêche de vous le souhaiter.
J’espère donc que vous n’aurez jamais besoin de médecins. Pour ma part
s’ils n’étaient pas intervenus, je serais morte enterrée depuis
longtemps.
Je dis simplement que de dire qu'aujourd'hui le corps médical s'inquiète
de la santé des ~~clients~~ patients, c'est une bonne blague. Bien sûr
je ne mets pas toutes les personnes dans le même panier.

Harlinah:
Merci pour votre souhait mais ne me demandez pas de me réjouir d’être
enfermée pour vous épargner le sentiment de l’impuissance !
Vous êtes libre de vouloir. Votre situation ne dépend pas de vous.
Je n'ai jamais dis que c'était facile, et c'est vous qui le vivez, pas
moi.
Ne prenez pas ça comme un châtiment non plus.

Harlinah:
Je ne vais pas afficher une bonne humeur feinte et un sourire de bon
aloi pour être une dame comme il faut selon vous, c'est-à-dire une dame
qui a compris qu’elle ne doit pas importuner la société avec ce qui
n’est pas de son ressort !
Non je ne suis pas de ceux là. Si vous êtes heureuse, soyez-le. Ne vous
préocupez pas de vous, si eux même ne se préocupe pas de vous.
Préocupez-vous de vous même.

Harlinah:Je me moque de la société et de ce que vous pouvez
ressentir sans
vouloir vous vexer.
Moi aussi vous inquiettez-pas. Surtout que nous nous ne connaissons
absolument pas, donc autant ne pas prendre en compte ce genre de choses
qui rendraient plus confuse la conversation.

dafp (Montri la profilon) 2013-majo-28 10:37:17

Harlinah:
"dafp":J'ai
le toupet de vous le dire, car je le pense sincérement : "on vous
accepte telle que vous êtes. Ne pleurez pas, vous êtes normale et en
rien inférieure aux autres."
[...] En somme je m’en fiche un peu
pour ne pas dire beaucoup.
Pour moi être normale ou anormale ne signifie rien. Tout dépend du
référentiel dont on parle et de quelle extrémité il est question.
J'ai seulement repris votre phrase. Je pense avoir été assez clair sur ce que je pensais sur les mots qui font la norme.

Harlinah:
En fait toute calamiteuse que je suis, vous ne pouvez RIEN faire.
Vous comprenez maintenant pourquoi je me moque de ce que vous pouvez
penser ?
Nous sommes d'accord. Quand je pense, et que je dis, je ne pense pas à l'autre, sinon je ne dis plus ce que je pense.

Harlinah:J’avoue volontiers ne pas arriver à la cheville de ces gens, ce qui ne
veut pas dire qu’ils peuvent me traiter n’importe comment. Ah non mais !
Il ne faut pas pousser !
Je leur suis inférieure non pas sur le plan des droits mais sur celui
des valeurs.
Si vous préférez ainsi.

dafp (Montri la profilon) 2013-majo-28 10:56:17

Harlinah:Eux et les personnes extrêmement intelligentes sont les seuls à me faire vraiment envie même si je n’en conçois aucune jalousie ni aucune amertume. Je suis admirative tout simplement et je regrette de ne pas ressembler aux premiers. Je ne suis pas à la hauteur de ces messieurs ni de n’importe quel bienfaiteur de l’humanité qu’il soit célèbre ou anonyme. J’estime qu’à mon niveau je n’ai malheureusement rien fait comme l’écrasante majorité qui se contentent de consommer et de polluer, en quoi je suis atterrée d’être normale cette fois-ci Si vous faites partie de ceux qui apportent des choses aux autres (il ne suffit pas de rouspéter) alors oui vous m’êtes supérieur sinon (à moins d’être un criminel auquel cas vous êtes la lie de l’humanité), vous êtes bien mon égal.
Vous apportez. Le simple fait de communiquer apporte à l'autre. Le simple fait d'être.
Comment pouvez-vous dire que vous n'êtes pas l'égal de tous.
Mais si vous préférez vous voir ainsi... c'est vous qui êtes.

Harlinah:
Vous êtes sincère ? Vous croyez vraiment que mon problème c’est d’être ignorée? Vous êtes donc dépendant des autres à ce point ? Comme je vous plains !
Ah vous voulez que les autres continuent de parler seulement avec la voix? Vous confondez société et communauté/individu. Je m'en fous de la société, mais je m'en fous pas des gens.

Harlinah:
Mais c’est que vous n’avez pas fini de m’épater !
Cette fois-ci je ne vais plus m’interroger sur mon français, encore moins sur la façon dont vous raisonnez si tant est que vous raisonniez.
Sans doute que non. Je ne sais pas moi même.

Harlinah:Harlinah : la surdité est un châtiment une abomination.
Dafp : C'est qui qui vous a puni? Arrêtez! Ça ne dépend de personnes, et votre
surdité n'est en aucun cas une répression. Vous voyez que je n'avez pas
si tort de dire que vous vous sentez coupable. Châtiment? Vous n'avez
rien à voir dans l'histoire. Vous avez ça, point.
De grâce, arrêtez de vous moquer du monde ![/quote]J'ai regardé dans une bonne encyclopédie avant de le dire (wiki). Si vous avez la même culture que moi sur le mot Châtiment, vous verrez que vous vous considérez comme coupable et non comme simple victime.

Harlinah:
Vous me rappelez, sous bien des aspects, ces gens qui crachent à longueur de journée sur la France mais ne la quitteraient pour rien au monde.
Vous en fichez éperdument, mais je ne suis pas de ceux là. Je sais que je ne resterai pas dans ce pays.

Harlinah:La surdité fait des malheureux, des suicidés, des suicidaires, des illettrés, des muets, des emprisonnés, des mutilés.
Je ne pense pas que ça soit LA cause première de ce que vous nous citez là.

dafp (Montri la profilon) 2013-majo-28 11:02:02

Harlinah:Que
je sache la vie ne vous a fait aucune promesse et comme j’ai l’habitude
de le dire : tant qu’on n’est pas mort, on ne peut pas crier victoire.
Victoire de?

Harlinah:C’est précisément à cause de ce que j’ai vu que la Vie ne vaut
rien à mes yeux.
C'est tout l'inverse pour ma part. C'est bien parce que j'ai vu, qu'elle prend tout son sens.

dafp (Montri la profilon) 2013-majo-28 11:34:20

Harlinah:Monsieur est énervé et m’intime l‘ordre de me taire.
Arrêtez de penser en tant que norme
Je sais que je n'arrête rien, c'est bien pour ça que je m'autorise à le dire comme un conseil.
- je n'ai pas dis de vous taire.

Harlinah:
Trêve de plaisanterie, vous êtes sûr que ça va ?
Vous vous prenez pour qui ? Je ne reçois d’ordres de personne pas plus
que je ne me permettrai de commander qui que ce soit..
Moi de même.
Navré que vous preniez ça comme un ordre tel quel et pas comme un conseil.

Harlinah:
Je penserai ce que je veux et en plus je m’arroge le droit de le dire
tout haut.
Tant mieux pour vous.

Harlinah:Vous pouvez également hausser les épaules et passer votre chemin.
*je hausse les épaules*

dafp (Montri la profilon) 2013-majo-28 11:48:36

Harlinah:
Je
ne vais pas bénir une horreur qui ferait le malheur de tout un peuple
et la ruine de tout un pays, le jour où elle deviendrait
normale.
Vous n'avez pas à bènir. C'est. C'est, et c'est tout.

Harlinah:[...] les enfants des malades sont encore plus malades
que leurs parents. Ce
serait tout simplement la fin du l’espèce humaine !
L'espèce ne se résume pas non plus à la parole et l'écoute.

Harlinah:Vous commencez sérieusement à m’énerver. Je ne vais pas
bénir ce que
vous osez, au mépris du bon sens et de la décence, qualifier de norme,
pas plus que je n’aurai le cynisme ni la cruauté de vous la souhaiter.
Mais si c’était mon fils qui déblatérait ainsi, je pense que je lui
aurai allongé deux raclées bien ressenties parce que tant de sottises ce
n’est quand même pas possible.
Je vois que ma dernière phrase à fait son effet.

Harlinah:
Mon Dieu comme je suis affligée !
Promettez-moi que vous allez toujours me respecter et qu’il n’y a aucun
jugement dans ce que vous dites !
Comprenez, nous les femmes avons tellement besoin d’être rassurées par
vous messieurs et moi je risque de ne pas fermer l’œil cette nuit si je
pense que vous me méprisez.
je ne doute pas du contraire.
-double sarcasme.

Harlinah:
« Vous serez toujours malade. »
Et coriace comme je suis ce sera bien fait pour moi ! N’est-ce pas ?
Si vous le prenez comme ça...
Vous êtes de ceux des normes? vu ce que j'ai pu relire : oui/non. Vous vous
connaissez mieux que quiconque, alors pourquoi prendre tant d'importance
sur ce qui vous semble insignifiant, ou qui ne vous concerne pas (en tout cas vous le prenez pas super). Je ne
vous connais pas, permettez moi de dire le fond de ma pensée, même si
finalement, je pouvais me tromper sur vous. Ce que j'ai pu dire, de
toute façon, reste valable - sur ce que je pense.

dafp (Montri la profilon) 2013-majo-28 11:54:28

Harlinah:c’est simplement parce qu’à mes yeux,
tout ne se vaut pas et que j’ai toujours eu besoin de repères et de
référentiels pour raisonner. On ne peut pas autrement sauf à vouloir
faire comme vous mais ça je n'en ai pas trop envie.
J'ai mes référentiels. Ils ne sont pas les mêmes que vous, ça, c'est sûr.

dafp (Montri la profilon) 2013-majo-28 12:01:11

Harlinah:Pour

le reste je n’ai fait que survoler et cela m’a confortée dans ma
décision : il est inutile de continuer avec vous.
D’abord je ne vois pas l’intérêt de discuter avec une personne qui me
reproche d’avoir dit gauche alors que je viens de dire droite. Ensuite
j’ignore quel est votre problème.
Ce qui est sûr c’est que les fous ne sont pas qu’à l’asile.
Epictète:« IV. SOUVIENS-TOI donc que, si tu crois libres les
choses qui de leur nature sont esclaves, et propres à toi celles qui
dépendent d'autrui, tu rencontreras à chaque pas des obstacles, tu seras
affligé, troublé, et tu te plaindras des dieux et des hommes. Au lieu
que si tu crois tien ce qui t'appartient en propre, et étranger ce qui
est à autrui, jamais personne ne te forcera à faire ce que tu ne veux
point, ni ne t'empêchera de faire ce que tu veux ; tu ne te plaindras de
personne ; tu n'accuseras personne ; tu ne feras rien, pas même la plus
petite chose, malgré toi ; personne ne te fera aucun mal, et tu n'auras
point d'ennemi, car il ne t'arrivera rien de nuisible. » - Le manuel
-
Harlinah:
Et je suis tellement contente d’en finir avec vous que je vais vous
faire une fleur : « je vous concède tout ce que vous dites à mon sujet.
Je suis tout cela et encore vous n’avez rien vu ! »
Je n'en veux pas.

Harlinah:
C’est donc la dernière fois que je vous lis ou vous réponds et pour
l’occasion je vous dirais : « j’espère qu’un jour vous comprendrez et
que vous n’aurez jamais besoin de tomber malade pour cela. Je vous
souhaite une vie où vous serez toujours en pleine santé aussi bien vous
que ceux que vous aimez. »
Si je tombe malade, car c'est ainsi. Je ferai comme vous, et le vivrai.
Rien qui change d'avant.

Reen al la supro